DÉFINITION

Le lifting temporal permet d’améliorer les stigmates du vieillissement de la région de la tempe. Le lifting temporal qui peut être réalisé isolément est, en pratique, souvent associé à une chirurgie des paupières (blépharoplastie).

OBJECTIFS

Cette intervention permet de traiter l’affissement de la partie latérale du sourcil, de déplisser la patte d’oie et de mettre légèrement en tension la peau de la partie externe des paupières.

PRINCIPES

L’affissement des tissus est essentiellement cutané dans cette région. Le lifting temporal est effctué au moyen d’une cicatrice siègeant :

  • soit dans les cheveux (cicatrice intracapillaire) mais au prix d’un recul de la ligne chevelue.
  • soit au ras de la ligne chevelue mais avec le risque d’une certaine visibilité cicatricielle.

Le lifting temporal permet de rétablir une distance entre les cils et la queue du sourcil plus harmonieuse. Lorsqu’une chirurgie des paupières est associée, le lifting temporal permet de diminuer la résection cutanée et la longueur de la cicatrice au niveau de la paupière supérieure. L’intervention, pratiquée aussi bien chez la femme que chez l’homme, peut être effectuée dès 40 ans.

AVANT L’INTERVENTION

Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation avant l’intervention.

Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.

TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Type d’anesthésie : Le lifting temporal peut être réalisé sous anesthésie générale ou sous anesthésie locale associée à des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse .

Modalités d’hospitalisation : L’intervention peut se pratiquer en « ambulatoire », dans certains cas, une courte hospitalisation peut être préférable.

L’INTERVENTION

On peut retenir des principes de base communs : En cas de cicatrice intracapillaire, l’incision de 4 à 6 cm environ est entièrement cachée dans les cheveux.

En cas de cicatrice précapillaire, la longueur de l’incision est fonction de la quantité de peau retirée. On procède ensuite, à la remise en tension des tissus. L’ascension de la queue du sourcil et le redrapage de la peau sont appréciés en prenant soin de conserver au visage son expression.

APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES

Au cours de ces premiers jours, l’opéré(e) ne doit ni s’étonner ni s’inquiéter :

  • d’un petit bourrelet cutané à la partie supérieure de la cicatrice temporale,
  • d’un œdème (gonflment) qui peut être plus accentué le troisième jour que le premier,
  • d’ecchymoses (bleus) dans la région
  • d’une sensation de tension douloureuse au niveau des tempes

LE RÉSULTAT

Au bout de deux à trois mois, on peut avoir une bonne idée du résultat fial.