Chirurgie des seins

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DÉFINITION

L’hypertrophie mammaire est définie par un volume des seins trop important, notamment par rapport à la morphologie de la patiente. Cet excès de volume est en général associé à un affaissement des seins (ptôse mammaire) et parfois à un certain degré d’asymétrie. L’hypertrophie mammaire implique presque toujours un retentissement physique et fonctionnel (douleurs du cou, des épaules et du dos, gêne pour la pratique des sports, difficultés vestimentaires).

Il existe aussi fréquemment un retentissement psychologique notable. Ces troubles justifeint la prise en charge par l’assurance maladie sous certaines conditions.

OBJECTIFS

L’intervention chirurgicale a pour but la réduction du volume des seins, la correction de la ptôse et d’une éventuelle asymétrie, afin d’obtenir deux seins harmonieux en eux-mêmes et par rapport à la morphologie de la patiente (deux seins réduits, ascensionnés, symétrisés et remodelés).

PRINCIPES

L’intervention réalise l’ablation du tissu glandulaire en excès. On conserve un volume en harmonie avec la silhouette de la patiente et conforme à ses désirs. Ce volume glandulaire résiduel est ascensionné, concentré et remodelé.

L’hypertrophie mammaire

Souvent les cicatrices ont la forme d’un T inversé avec trois composantes : péri-aréolaireverticale et horizontale.

Parfois, notamment lorsque l’hypertrophie et la ptôse sont modérées, on peut réaliser une méthode dite « verticale » de réduire la rançon cicatricielle à ses composantes péri-aréolaire et verticale.

Une plastie mammaire pour hypertrophie peut être effctuée à partir de la fin de la croissance et au-delà, pendant toute la durée de la vie.

Une grossesse ultérieure est bien évidemment possible ainsi qu’un allaitement, mais on conseille d’attendre au moins six mois après l’intervention.

Le risque de survenue d’un cancer n’est pas augmenté par cette intervention

AVANT L’INTERVENTION

Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation avant l’intervention. Un bilan radiologique du sein est prescrit (mammographie, échographie).

L’arrêt du tabac est vivement recommandé.

L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis.

Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.

TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Type d’anesthésie : Il s’agit d’une anesthésie générale, durant laquelle vous dormez complètement.

Modalités d’hospitalisation : Une hospitalisation de un à trois jours est habituellement nécessaire.

L’INTERVENTION

Il existe des principes de base communs : les tissus enlevés sont systématiquement adressés (examen histologique).

Enfin d’intervention un pansement modelant, avec des bandes élastiques en forme de soutien-gorge, est confectionné.

APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES

Les suites opératoires sont en général peu douloureuses, ne nécessitant que des antalgiques simples. Un gonflment (œdème) et des ecchymoses (bleus) des seins, ainsi qu’une gêne à l’élévation des bras sont fréquemment observés. Le premier pansement est retiré au bout de 24 heures et remplacé par un soutien-gorge assurant une bonne contention. Le port de ce soutien-gorge est conseillé pendant environ un mois, nuit et jour.

Il convient d’envisager une convalescence et un arrêt de travail d’une durée de 8 à 15 jours. On conseille d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.

LE RÉSULTAT

Il ne peut être jugé qu’à partir d’un an après l’intervention : la poitrine a alors le plus souvent un galbe harmonieux, symétrique ou très proche de la symétrie, et naturel.

Il convient simplement d’avoir la patience d’attendre le délai nécessaire à l’atténuation des cicatrices.

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DÉFINITION

La ptose mammaire est défiie par un affissement de la glande et une distension de la peau qui l’enveloppe. Le sein est en position trop basse et de plus fréquemment «déshabité» dans sa partie supérieure. La ptose peut exister d’emblée mais survient le plus souvent après un amaigrissement important ou au décours d’une grossesse avec allaitement. Elle peut être isolée : on parle alors de ptose pure. Elle peut aussi être associée à un certain degré d’hypertrophie mammaire. On peut à l’inverse observer une ptose mammaire dans le contexte d’un sein trop petit (hypoplasie ou hypotrophie mammaires).

OBJECTIFS

L’intervention chirurgicale a pour but de remettre l’aréole et le mamelon en bonne position, de reconcentrer et d’ascensionner la glande et de retirer la peau excédentaire afi d’obtenir deux seins harmonieux, joliment galbés et ascensionnés.

PRINCIPES

En cas de ptose très importante, la cicatrice à la forme d’un T inversé avec trois composantes : péri-aréolaire, verticale et horizontale.

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Plus souvent, en présence d’une ptose mammaire modérée, on peut réaliser une méthode dite « verticale » qui permet de supprimer la cicatrice transversale dans le sillon sous mammaire et de réduire la rançon cicatricielle à ses composantes périaréolaire et verticale.

Dans certains cas de ptose mammaire très modérée, il est possible d’utiliser une technique qui permet d’effctuer la correction de l’affissement uniquement avec une cicatrice autour de l’aréole.

Enfin, lorsque la ptose est associée à une insuffisance de volume (hypoplasie mammaire), il peut être souhaitable de mettre en place, dans le même temps opératoire, une prothèse pour redonner au sein un volume satisfaisant.

Une plastie mammaire pour ptose peut être effectuée à partir de la fi de la croissance et, au-delà, pendant toute la durée de la vie. Une grossesse ultérieure est bien évidemment possible, ainsi qu’un allaitement, mais on conseille d’attendre au moins six mois après l’intervention. Le risque de survenue d’un cancer n’est pas augmenté par cette intervention.

AVANT L’INTERVENTION

Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation.

Un bilan radiologique du sein est prescrit (mammographie, échographie).

L’arrêt de tabac est vivement recommandé.

L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis.

Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.

TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Type d’anesthésie : Il s’agit d’une anesthésie générale, durant laquelle vous dormez complètement.

Modalités d’hospitalisation : Une hospitalisation d’un à deux jours est habituellement nécessaire.

L’INTERVENTION

Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Enfin d’intervention un pansement modelant, avec des bandes élastiques en forme de soutien-gorge, est confectionné.

APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES

Les suites opératoires sont en général peu douloureuses, ne nécessitant que des antalgiques simples. Un gonflement (œdème) et des ecchymoses (bleus) des seins, ainsi qu’une gêne à l’élévation des bras sont fréquemment observés.

Le port d’une soutien-gorge est conseillé pendant environ un mois, nuit et jour, au décours de l’intervention. Les fis de suture, s’ils ne sont pas résorbables, sont retirés entre le huitième et le vingtième jour après l’intervention.

Il convient d’envisager une convalescence et un arrêt de travail d’une durée de 7 à 10 jours. On conseille d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.

LE RÉSULTAT

Il ne peut être jugé qu’à partir d’un an après l’intervention : Il convient simplement d’avoir la patience d’attendre le délai nécessaire à l’atténuation des cicatrices. Le sein opéré est un sein qui reste naturel et sensible, notamment aux variations hormonales et pondérales.

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Augmentation-mammaire-et-douleurs

DÉFINITION,

L’hypoplasie mammaire est définie par un volume de seins insuffisamment développés par rapport à la morphologie de la patiente. Elle peut être la conséquence d’un développement insuffisant de la glande à la puberté, ou apparaître secondairement par perte du volume glandulaire (grossesse, amaigrissement, perturbations hormonales…). Le manque de volume peut aussi être associé à une ptôse (poitrine « tombante » avec affaissement de la glande, distension de la peau et aréoles trop basses).

L’intervention peut se pratiquer à tout âge à partir de 18 ans.

LES IMPLANTS PRÉREMPLIS DE GEL DE SILICONE DE NOUVELLE GÉNÉRATION

La grande majorité des prothèses actuellement posées en France et dans le monde sont pré-remplies de gel de silicone.

Ils sont composés de gel de silicone souple, entouré d’une enveloppe étanche, solide et élastique en élastomère de silicone qui peut être lisse ou texturée (rugueuse).

À côté des classiques prothèses rondes sont apparus des implants «anatomiques » profiés en forme de goutte d’eau, plus ou moins hauts, larges ou projetés. Cette grande diversité de formes, associée à un large choix de volumes, permet d’optimiser et d’adapter le choix, presque « sur mesure », des prothèses en fonction de la morphologie de la patiente et de ses attentes personnelles.

AVANT L’INTERVENTION

  • Un bilan sanguin préopératoire sera réalisé.
  • Le médecin anesthésiste sera vu en consultation avant l’intervention.
  • Un bilan radiologique du sein est prescrit (mammographie, échographie).
  • L’arrêt du tabac est vivement recommandé.
  • Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les dix jours précédant l’opération.

TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Type d’anesthésie : Il s’agit le plus souvent d’une anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.

Modalités d’hospitalisation : L’intervention justifie habituellement une hospitalisation d’un à deux jours.

L’INTERVENTION

Incisions cutanées : Il existe plusieurs « voies d’abord » possibles :

  • voies aréolaires, avec incision dans le segment inférieur de la circonférence de l’aréole
  • voie axillaire, avec incision sous le bras, dans l’aisselle (3) ;
  • voie sous-mammaire, avec incision placée dans le sillon situé sous le sein (4).
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Mise en place des prothèses

Deux positionnements sont possibles :

  • pré-musculaire, où les prothèses sont placées directement derrière la glande, en avant des muscles pectoraux ;
  • rétro-musculaire, où les prothèses sont placées plus profondément, en arrière des muscles pectoraux.
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Prothèses mammaires-2

Le choix entre ces deux emplacements, avec leurs avantages et inconvénients respectifs, aura été discuté avec votre chirurgien.

APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES

Les suites opératoires peuvent parfois être douloureuses les premiers jours, notamment lorsque les implants sont de gros volume et surtout s’ils sont placés derrière les muscles. Un traitement antalgique, adapté à l’intensité des douleurs, sera prescrit pendant quelques jours.

Œdème (gonflement), ecchymoses (bleus) et gêne à l’élévation des bras sont fréquents les premiers temps. Le premier pansement est retiré après quelques jours. Il est alors remplacé par un pansement plus léger.

Un soutien-gorge pourra alors être recommandé nuit et jour pendant quelques semaines.

Il convient d’envisager une convalescence avec interruption d’activité d’une durée de cinq à dix jours. Il est conseillé d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.

LE RÉSULTAT

Un délai de deux à trois mois est nécessaire pour apprécier le résultat défiitif. C’est le temps nécessaire pour que les seins aient retrouvé toute leur souplesse et que les prothèses se soient stabilisées.

QUESTIONS DIVERSES

Grossesse/allaitement :

Après une mise en place de prothèses mammaires, une grossesse est envisageable sans aucun danger, ni pour la patiente ni pour l’enfant mais il est recommandé d’attendre au moins six mois après l’intervention. Pour ce qui concerne l’allaitement, il n’est pas non plus dangereux et reste possible dans la plupart des cas.

Durée de vie des implants

Il faut note que les implants de nouvelle génération ont fait de gros progrès en terme de résistance et de fibilité. A partir de la dixième année, il faudra se poser la question du changement de prothèses si apparaît une modification de consistance.

Surveillance

Il est essentiel de se soumettre aux visites de contrôle prévues par votre chirurgien dans les semaines puis les mois qui suivent l’implantation.

Une consultation de surveillance, spécifiue aux implants, auprès de votre chirurgien plasticien est conseillée tous les deux à trois ans.

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DÉFINITION

La mastectomie correspond à l’ablation de la glande mammaire, d’un fuseau de peau et de l’aréole. Elle reste malheureusement nécessaire dans certaines formes de cancer du sein. Une demande de reconstruction mammaire est tout à fait légitime après mastectomie.

Dans les cas où la qualité de la peau et du muscle pectoral sous-jacent le permet, le mode de reconstruction le plus simple reste la reconstruction mammaire par prothèse.

OBJECTIFS

L’intervention chirurgicale a pour but de reconstituer le volume et les contours du sein par la mise en place d’une prothèse interne au dessous du muscle pectoral. Elle ne constitue que l’un des temps de la reconstruction mammaire complète qui comporte en outre selon les désirs de la patiente, une reconstruction de l’aréole et du mamelon et éventuellement une intervention sur le sein controlatéral pour améliorer la symétrie.

PRINCIPES

L’opération peut être réalisée en même temps que la mastectomie, on parle alors de reconstruction immédiate, ou à distance des traitements complémentaires qui ont été nécessaires, on parle alors de reconstruction secondaire. L’intervention consiste à mettre en place, le plus souvent sous la peau et le muscle pectoral, une prothèse permanente.

Dans certains cas une prothèse temporaire d’expansion tissulaire destinée à accroître la quantité des tissus de couverture (peau, muscle) de la prothèse permanente ce qui peut donner un aspect plus naturel au sein reconstruit.

L’expansion tissulaire a l’inconvénient de nécessiter deux temps opératoires. La plaque aréol-mamelonnaire (aréole + mamelon) sera reconstruite le plus souvent ultérieurement, lorsque le volume du sein sera stabilisé.

La reconstruction mammaire ne modifi en rien la surveillance carcinologique.

AVANT L’INTERVENTION

Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation avant l’intervention. Dans tous les cas, le praticien devra vérifir l’imagerie mammaire (mammographie, échographie) de l’autre sein.

Aucun médicament contenant de l’Aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.

L’arrêt du tabac est indispensable.

TYPE D’ANESTHÉSIANTE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Type d’anesthésie : Il s’agit d’une anesthésie générale classique durant laquelle vous dormirez complètement.

Modalités d’hospitalisation : Une hospitalisation de plusieurs jours est habituellement nécessaire.

L’INTERVENTION

L’intervention peut durer une à deux heures. En fi d’intervention, un pansement modelant avec des bandes élastiques en forme de soutien-gorge, est confectionné.

LES SUITES OPÉRATOIRES

Les suites opératoires sont en général assez douloureuses, pouvant nécessiter de puissants antalgiques. Un gonflement (œdème), des ecchymoses (bleus) du sein reconstruit sont possibles dans les suites. Le port du soutien-gorge (nuit et jour) est nécessaire pendant plusieurs semaines.

Reconstruction du sein par prothèse

Il convient d’envisager une convalescence de deux à trois semaines. On conseille d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.

LE RÉSULTAT

Après implantation d’une prothèse permanente :

La reconstruction par prothèse restaure immédiatement un volume et une forme permettant à la patiente de s’habiller normalement avec un décolleté.

Il faut attendre deux à trois mois pour pouvoir apprécier le résultat de la reconstruction et de la symétrisation éventuelle. Après implantation d’une prothèse d’expansion : Le gonflment de la prothèse est effctué, généralement une fois par semaine avec du sérum physiologique (eau salée). En 4 à 8 semaines, un volume important est ainsi atteint, jusqu’à dépasser le volume de l’autre sein. A la fi du gonflment, il conviendra d’attendre encore au moins 3 mois pour éviter une rétraction secondaire de la peau. La deuxième intervention a donc lieu entre 4 et 6 mois après la première. Elle permet le remplacement de la prothèse d’expansion temporaire qui donne une allure tendue au sein par la prothèse permanente,

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DÉFINITION

la mastectomie correspond à l’ablation de la glande mammaire, d’un fuseau de peau et de l’aréole. Elle reste malheureusement nécessaire dans certaines formes de cancer du sein. Une demande de reconstruction mammaire est tout à fait légitime après mastectomie.

La reconstruction par lambeau de grand dorsal utilise de la peau prélevée au niveau du dos, le muscle grand dorsal (muscle du dos mince et étendu) et souvent une prothèse afi de recréer le volume mammaire.

OBJECTIFS

L’intervention chirurgicale a pour but de reconstituer le volume et les contours du sein par un fuseau de peau et de muscle prélevé dans la région du dos. Une prothèse interne doit souvent compléter la reconstruction chaque fois que le volume transféré est insuffint. La technique s’applique surtout aux cas où la peau résiduelle du thorax est insuffinte ou fragilisée par les rayons et ne peut, à elle seule, protéger une prothèse interne.

PRINCIPES

L’intervention est le plus souvent réalisée à distance on parle alors de reconstruction secondaire. L’intervention consiste à mettre en place au niveau thoracique un fuseau de peau et de muscle grand dorsal prélevé au niveau du dos. Ce lambeau est glissé sous la peau de la paroi latérale du thorax et inséré entre la cicatrice de mastectomie et le sillon sous-mammaire comme « une pièce rapportée ».

La mise en place d’une prothèse interne sous le fuseau de peau et de muscle est habituellement utilisée pour obtenir la restauration d’un volume suffisant.

La symétrisation de l’autre sein et la reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire (aréole + mamelon) sont le plus souvent réalisées ultérieurement, lorsque le volume du sein reconstruit sera stabilisé.

AVANT L’INTERVENTION

Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation avant l’intervention. Dans tous les cas, le praticien devra vérifir l’imagerie mammaire (mammographie, échographie) de l’autre sein. Aucun médicament contenant de l’Aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention. L’arrêt du tabac est indispensable.

TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Type d’anesthésie : Il s’agit d’une anesthésie générale classique durant laquelle vous dormirez complètement.

Modalités d’hospitalisation : Une hospitalisation de plusieurs jours est habituellement nécessaire.

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L’intervention peut durer trois à quatre heures. En fin d’intervention, un pansement modelant en forme de soutien-gorge, est confectionné.

LES SUITES OPÉRATOIRES

Les suites opératoires sont en général assez douloureuses au niveau du dos, pouvant nécessiter de puissants antalgiques. Un gonflement (œdème), des ecchymoses (bleus) du sein reconstruit sont possibles dans les suites.

Le port du soutien-gorge (nuit et jour) est nécessaire pendant plusieurs semaines. On conseille d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité sportive.

LE RÉSULTAT

L’aspect du sein reconstruit va progressivement évoluer. Il faut attendre deux à trois mois pour que votre chirurgien puisse apprécier le résultat et en particulier la symétrie.

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CHIRURGIE DES SEINS

Après avoir reconstruit le volume et la forme du sein, il est souhaitable de proposer une reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire (aréole + mamelon) afi de restaurer complètement ce symbole de féminité qu’est le sein.

OBJECTIFS

L’intervention chirurgicale a pour but de reconstruire une aréole colorée ainsi qu’un relief central comme mamelon.

PRINCIPES

L’opération peut être réalisée lorsque le volume du sein reconstruit est considéré comme stabilisé. Il existe plusieurs techniques de reconstruction de l’aréole :

La greffe de peau totale :  La peau est idéalement prélevée au niveau du sillon génito-crural (pli de l’aine) .

  • Le tatouage : Ces tatouages ont souvent tendance à s’atténuer. Il existe également plusieurs techniques pour reconstruire le mamelon dont :
  • La greffe controlatérale : C’est la technique de choix si le mamelon est suffisamment projeté et généreux. Ce geste ne laisse quasiment pas de trace et n’altère pas la sensibilité aréolaire.
  • Les lambeaux locaux : Un lambeau local de peau est prélevé et enroulé sur lui-même restaurant un relief mamelonnaire central.

AVANT L’INTERVENTION

Il n’est pas nécessaire effectuer un nouveau bilan opératoire. Une nouvelle consultation d’anesthésie, n’est obligatoire que si l’on envisage une sédation légère.

L’arrêt du tabac est recommandé.

Aucun médicament contenant de l’Aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.

TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Type d’anesthésie : Il s’agit d’une anesthésie locale simple. Une sédation peut être proposée aux patientes les plus inquiètes.

Modalités d’hospitalisation : Ce geste est réalisé le plus souvent en ambulatoire.

L’INTERVENTION

L’intervention dure en général 1/2 heure. En fi d’intervention, un pansement léger est confectionné.

LES SUITES OPÉRATOIRES

Les suites opératoires sont simples et ne nécessitent pas d’arrêt de travail. Les douleurs sont le plus souvent modérées et rapidement calmées par les antalgiques usuels. On conseille d’attendre la cicatrisation avant de mouiller la greffe (douches prudentes).

LE RÉSULTAT

Après cicatrisation une aréole rosée et bien assouplie rend au sein son aspect naturel et complet, la poitrine redevenant symbole de féminité.

Le but de cette chirurgie est d’apporter une nette amélioration sans toutefois pouvoir prétendre à la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

LES IMPERFECTIONS DE RESULTAT

Il est malheureusement impossible de reconstituer un sein parfaitement symétrique à l’autre.

L’aréole reconstruite a perdu tout possibilité de contraction (diffrence de taille) et sa sensibilité érogène. Il existe souvent une diffrence de couleur entre les deux aréoles. De plus, les tatouages ont souvent tendance à s’atténuer mais leur renouvellement est toujours possible.

LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES

Les complications de la reconstruction aréolaire sont en fait rares. L’échec de la prise de greff est toujours possible. Dans ce cas, une nouvelle greff de peau peut être à nouveau tentée. Au total il ne faut pas surévaluer les risques et dans la très grande majorité des cas, cette intervention de chirurgie reconstructrice correctement réalisée, donnera un résultat très appréciable, même si la rançon cicatricielle reste inévitable. Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifi vous assure que celui-ci à la formation et à la compétence requises pour savoir limiter le risque de complications, ou les traiter efficement le cas échéant.

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DÉFINITION, OBJECTIFS ET PRINCIPES

L’hypoplasie mammaire est dé »nie par des seins de volume insu(samment développé par rapport à la morphologie de la patiente. Elle peut exister d’emblée (seins petits depuis la puberté) ou peut apparaître secondairement une hypotrophie, à la suite d’un amaigrissement important ou d’une grossesse. L’hypotrophie peut être isolée ou associée à une ptose (c’est- à-dire un a0aissement du sein).

Dans certains cas, il est maintenant possible d’augmenter ou de restaurer le volume du sein par transfert de graisse. Cette technique a été initialement mise au point en chirurgie reconstructrice des seins où elle a apporté une avancée considérable.

Elle est dérivée de la technique des transferts graisseux au niveau de la face, qui est aussi appelée lipostructure ou lipolling ou lipomodelage.

En outre, les techniques modernes de transfert de graisse permettent une répartition harmonieuse des greffons adipocytaires, rendant le risque de formation de kyste huileux ou de mauvaise prise (cytostéatonécrose) plus limité

Il faut insister sur le fait que cette technique ne peut se substituer à toutes les indications de chirurgie d’augmentation mammaire. Et les implants gardent leur place dans l’arsenal thérapeutique.

Il s’agit en effet d’interventions dont les objectifs sont différents :

  • L’augmentation des seins par implants convient aux patientes qui souhaitent une augmentation importante du volume de leur sein et désire une transformation radicale de leurs seins.
  • Le lipomodelage esthétique des seins ne permet lui qu’une augmentation modérée et convient mieux aux patientes qui veulent retrouver un « état antérieur » (après amaigrissement, grossesse, allaitement) et/ou désirent une solution plus « naturelle », sans corps étranger prothétique. De plus, cette technique n’est possible que si la patiente présente un site donneur de graisse suffisant.

Cette technique présente deux avantages majeurs :

  • elle permet une augmentation du volume du sein, certes modérée, mais complètement naturelle, sans corps étranger, et ne donnant pas l’aspect d’un sein arti »ciel
  • elle permet de traiter dans le même temps les éventuelles surcharges graisseuses localisées dysharmonieuses (sites de prélèvement de la graisse).

AVANT L’INTERVENTION

Le projet thérapeutique est élaboré conjointement entre la patiente et le chirurgien.

  • Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.
  • Le médecin-anesthésiste sera vu en consultation avant l’intervention.
  • Aucun médicament contenant de l’aspirine ou un anti-inGammatoire ne devra être pris dans les 15 jours précédant l’intervention.

TYPE D’ANESTHESIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Type d’anesthésie : Le lipomodelage esthétique des seins est habituellement réalisé sous anesthésie générale:

Modalités d’hospitalisation : Cette chirurgie nécessite une hospitalisation de 1 à 2 jours.

L’INTERVENTION

Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs :

Le chirurgien commence par procéder à un repérage précis des zones de prélèvement de la graisse, ainsi que des sites receveurs.

Le prélèvement du tissu graisseux est effectué de façon atraumatique, par de petites incisions cachées dans les plis naturels, à l’aide d’une fine canule d’aspiration.

Le transfert du tissu graisseux se fait à partir d’incisions de 1 à 2 mm à l’aide de micro-canules.

Dans la mesure où il s’agit d’une véritable greffe de cellules vivantes (dont la prise est estimée à 60 à 70% selon les patientes), les cellules greffées resteront vivantes. Le lipomodelage esthétique est donc une technique définitive.

APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES

Les douleurs sont en règle générale modérées.

Un gonflement des tissus (œdème) au niveau des sites de prélèvement et au niveau des seins apparaît pendant les 48 heures suivant l’intervention, et mettra en général 1 à 3 mois à se résorber.

Des ecchymoses (bleus) apparaissent dans les premières heures au niveau des zones de prélèvement de graisse : elles se résorbent dans un délai de 10 à 20 jours après l’intervention.

Il convient de ne pas exposer au soleil ou aux U.V. les régions opérées avant 4 semaines au moins, le résultat commence à apparaître dans un délai de 1 mois après l’intervention, mais le résultat proche du résultat final nécessite 3 à 6 mois.

LE RÉSULTAT

Il est apprécié dans un délai de 3 à 6 mois après l’intervention: les seins opérés présentent en général un volume plus important et un galbe plus harmonieux. La silhouette est également améliorée grâce à la lipoaspiration des zones de prélèvement (hanches, abdomen, culotte de cheval, genoux).

Une deuxième séance de lipomodelage est envisageable quelques mois plus tard si nécessaire.

Gynecomastie

DÉFINITION

Une gynécomastie est définie par une augmentation du volume de la glande mammaire chez l’homme. Elle correspond à une hyperplasie uni- ou bilatérale.Dans certains cas elle peut être en rapport avec une production hormonale anormale, ou liée à la prise de certains médicaments. Une mammographie ou une échographie peut être demandée afin d’analyser la densité de la glande.

L’augmentation du volume mammaire chez l’homme, notamment en période d’adolescence, est souvent mal vécue et peut poser de nombreux problèmes psychologiques.

Lors-qu’aucune cause n’a été retrouvée et si le patient est gêné, une intervention chirurgicale peut être proposée. On appelle ce type d’intervention une « cure de gynécomastie ».

PRINCIPES DE L’INTERVENTION

Le but de la chirurgie correctrice est de rétablir au mieux l’anatomie normale avec pour principes de :

  • réduire le volume mammaire par exérèse chirurgicale directe pour les formes glandulaires, ou par lipoaspiration pour les formes graisseuses. Dans les cas de formes mixtes, le chirurgien doit alors combiner les deux techniques,
  • diminuer l’excédent cutané : généralement, la diminution du volume glandulaire va permettre la rétraction cutanée. Cette rétraction cutanée est favorisée par la lipoaspiration. Certains gestes post-opératoires comme les massages pourront aider la rétraction cutanée.

Dans certains cas, lorsque l’excédent cutané est trop important, plastie de réduction cutanée peut être réalisée.

Le bilan à la recherche d’une cause à la gynécomastie est systématique . Chez les hommes obèses ou en surpoids, un régime associé à des exercices physiques sont instaurés peuvent faire régresser ou même faire disparaître la gynécomastie (adipomastie).

Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions. Le médecin anesthésiste sera vu en consultation avant l’intervention.

Aucun médicament contenant de l’aspirine ou des anti-inflmmatoires ne devront être pris dans les dix jours précédant l’opération.

L’arrêt du tabac est recommandé.

TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION

Type d’anesthésie : il s’agit le plus souvent d’une anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.

Modalités d’hospitalisation : l’intervention nécessite habituellement une hospitalisation de 24 heures à 48 heures.

L’INTERVENTION

Dans l’intervention type, une incision est réalisée au bord inférieur de l’aréole. Le chirurgien peut enlever la glande mammaire et la graisse en trop. Souvent, le chirurgien peut pratiquer une lipoaspiration à la périphérie de l’excès glandulaire afin d’harmoniser l’ensemble. En cas de gynécomastie à prédominance graisseuse, l’exérèse peut se faire parfois par lipoaspiration seule.

Lorsque la gynécomastie et l’excès de peau sont très importants, le chirurgien peut être amené à faire des cicatrices plus longues et donc plus visibles.

Enfin d’intervention, un pansement « modelant » est réalisé, souvent avec un bandage élastique.

APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES

Un traitement antalgique, adapté à l’intensité des douleurs sera prescrit pendant quelques jours. Œdème (gonflement), ecchymoses (bleus) et gêne à l’élévation des bras sont fréquents les premiers temps.

Souvent, le pansement initial est compressif, puis, rapidement, un pansement plus léger est associé à un gilet de contention à porter jour et nuit pendant un certain temps. Cette contention aide à la rétraction cutanée et favorise une cicatrisation uniforme.

La durée totale d’arrêt de travail varie de cinq à vingt et un jour. Il est conseillé d’attendre un à deux mois avant de reprendre une activité sportive.

LE RESULTAT

Cependant, un délai de deux à trois mois est nécessaire pour apprécier le résultat définitif.

La diminution du volume mammaire apporte un confort physique, notamment lors de l’habillement. Enfi le résultat est souvent très bénéfique sur le plan psychologique.

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